18h : À tiroirs ouverts de la Compagnie Le Majordome - Spectacle joué sous la Halle
- Genre : Chanson – danse
- Durée : 1h
- Catégorie : Tout public
- Distribution : Julien Clastres (chant et guitares) et Maya Martinez (danse et voix)
Une scène qui symbolise un intérieur exigu, quelques planches, une table, des tabourets. Des balles, tantôt objets de jonglage, compagnons de jeu et personnages imaginaires, peuplent chaque recoin du mobilier…
Un homme seul, un brin cabot, se prend les pieds dans les plis de la vie, tombe et se relève…tombe et se relève.
Il nous ouvre peu à peu les tiroirs de son monde intérieur pour nous laisser entendre le bruit de dedans.
Derrière ce spectacle jonglé et burlesque, drôle et touchant, d’une haute technicité, se cache une solitude qui va se dévoiler au fur et à mesure des défis et exploits traversés. Jouer pour survivre, s’inventer un ailleurs.
« L’homme […] n’est tout à fait homme que là où il joue » Friedrich von Schiller
19h30 : Repas bio, local et fait maison sur réservation ou repas tiré du sac
21h : Papapapapa de la Compagnie lyrique des Cadets
Genre : Opéra tout public !
Durée : 1h
Catégorie : Tout public
Distribution : Papagena: Aurélie Fargues, soprano en alternance avec Clémence Garcia, soprano Papageno: Philippe Estèphe, baryton en alternance avec Jean Marquès, baryton Piano: Émilie Véronèse Costumes: Madeleine Nicollas
“Ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants.” FIN ? Eh bien non, une nouvelle aventure commence !
Dix ans après leur rencontre, Papagena et Papageno ont effectivement eu une importante descendance et Papageno ne semble pas avoir pris la mesure de l’ampleur de la tâche. Papagena commence à être à bout d’être seule pour toutes les corvées et, après une forte dispute, fait croire à son mari qu’elle est gravement tombée malade. Un temps, cette feinte fait que Papageno se ressaisit mais il ne tarde pas à comprendre que Papagena jouait la comédie. Tous deux s’emploient à mettre les points sur les i et regrettent l’insouciance de leur vie sans enfants quand Papagena est prise de douleurs. Papageno suspecte une nouvelle feinte mais les douleurs sont réelles : Papagena est sur le point de pondre trois nouveaux œufs ! Quelques mois plus tard, Papageno est changé. Un peu trop. Devenu sévère, économe, préférant le travail aux moments de tendresse, il désespère à nouveau son épouse qui le menace de chercher ailleurs quelqu’un d’attentionné. Et pourquoi pas ce Tamino qui jadis – invente-t-elle – lui faisait de l’œil ? Papageno s’empresse alors de trouver un moyen de la détourner de ce projet…
Papapapapa a pour originalité d’aborder un sujet curieusement inexploité en cinq siècles d’opéras : les parents. Certes, il existe des rôles de mères et de pères, mais constamment dans leur relation avec leur enfant en âge de se marier. Relation pour la plupart du temps conflictuelle, l’enfant préférant les élans de son coeur à une union intéressée. Le couple semble n’avoir guère plus intéressé les librettistes: soit il est l’aboutissement de tout l’opéra (comme l’union de Papageno et Papagena dans les dernières minutes de la Flûte Enchantée), soit il est dans un état de crise avancée (peut-on parler de couple pour la Comtesse et le Comte dans les Noces de Figaro par exemple ?). Pourtant, les comédies liées à la parentalité se comptent par centaines au cinéma ou dans les séries, preuve que le thème a tout son intérêt. Et force est de constater qu’il a trouvé son public!