Vernissage de l’expo photo le samedi 25 novembre à 18h30
L’exposition « Mises en scènes » propose à travers une série de Zacharie Gaudrillot-Roy et une série de Jean Jacques Abadie la rencontre entre le dehors et le dedans, le monde et la salle, la salle et la scène, la scène et la rue, la rue et le public, le public et le privé, les corps et le décor.
Qui est acteur, qui est spectateur ? Qui regarde, qui joue, qui ne joue pas ? Qu’est ce qui est montré ? La vie. La musique, le théâtre, le cirque. Nous.
en partenariat avec l’association Peleyre, Spirale et Pierre et Terre
Les séries de Zacharie Gaudrillot Roy et de Jean Jacques Abadie se rencontrent autour des notions de scènes et de décor, du rapport entre « le familier et l’étrange, le réel et la fiction » qui fait partie du cœur de la recherche de Zacharie et que l’on retrouve dans le monde du spectacle vivant.
Zacharie Gaudrillot-Roy est photographe professionnel, basé à Lyon où il a crée un atelier, « l’Abat-Jour », lieu très actif, d’exposition et d’expérimentation vidéo, de lectures… De sa première attirance vers le cinéma, il a gardé le goût du décor, particulièrement évident dans la série « façades » qu’il a commencée en 2012 et poursuit depuis. Il considère l’image en tant que « choix et interprétation du réel ».
Zacharie a exposé dans de nombreuses villes européennes, Riga, Bruxelles, Paris, Manchester… et jusqu’à Dubaï. Ses images ont été plusieurs fois primées et publiées dans Libération, Philosophie Magazine, Le Magazine Photo, le Huffington Post…
Ici, Zacharie recrée des paysages qui interrogent, à partir de façades et d‘espaces périurbains qu’il retravaille très soigneusement de manière à créer un trouble chez le spectateur. Réel ou fiction, décor de cinéma ou lieu de vie. Parfois avec de rares passants, rajoutant une part d’étrangeté à ces espaces qui flottent entre le rural et l’urbain, rappelant la vision de la France ordinaire des villages de Deparardon.
Jean Jacques Abadie vit dans le nord des Hautes Pyrénées. Il participe activement à l’organisation de la Quinzaine de l’Image et photographie entre autres les scènes du Val d’Adour, en particulier de Spirale et du festival de Jazz de Marciac. Dans la série « Bords de scènes », il observe les relations entre le public et les artistes, leurs besoins mutuels de contact. Ils se cherchent, se montrent, se touchent, unis dans un ici et maintenant suspendu entre imaginaire et réalité.
La série propose ici des photos prises à la Gespe à Tarbes, à Jazz in Marciac, à la Guinguette à Ju Belloc, au Théâtre, à Bisar et au festival organisés par Spirale.
De la « Conférence de Poche » de Léon Lenclos, au cours de la dernière saison du Théâtre de Spirale, nous avons retenu que la magie des images n’opère qu’à la condition d’abandonner le principe de réalité et d’accepter de changer de monde. Si cela ne nous est pas possible, si nous vivons le spectacle ou l’exposition comme nous vivons le quotidien, avec les mêmes yeux, alors rien de tout cela ne pourra fonctionner.